L’urgence de l’essentiel … Bonne année 2023

2023 nous voit renouer enfin avec les cérémonies des vœux qui vont occuper élus et acteurs du territoire durant tout le mois de janvier. J’ai « ouvert le bal » de ce nouveau cycle, Trilport organisant traditionnellement cette manifestation le premier jeudi de l’année.
Cérémonie particulière, ces vœux étant les premiers de ce mandat municipal suite à l’interruption de deux ans due au COVID, autant dire une éternité. Une crise sanitaire qui nous a irrémédiablement transformé que ce soit à titre individuel, familial ou collectif, nos repères de vie ne sont effectivement plus tout à fait les mêmes depuis.

Placée en première ligne, les élus locaux ressentent ce sentiment de mal vivre diffus qui remonte. Nous n’avons jamais eu autant besoin de « faire société » et sommes confrontées dans nos villes, non seulement aux conséquences toujours perceptibles du COVID mais à la montée des individualismes et du repli sur soi dans un contexte il faut le reconnaître plus qu’ anxiogène.
La société s’effrite, se fracture, s’inquiète, une crise de sens qui se double également d’une terrible angoisse envers l’avenir et 2022 n’a en rien atténué une telle perception, bien au contraire !
Nos pays ont connu ces derniers mois une multiplication des épisodes météorologiques extrêmes (canicules, sécheresses, pluies et orages torrentiels …). En 2022 la planète a manifestement passé un cap et nous l’a fait savoir avec fracas.
Une crise environnementale aiguë doublée d’une crise géopolitique majeure avec l’invasion de l’Ukraine par l’armée de Poutine et son cortège d’horreurs, de drames et de douleurs. Une guerre à moins de 2500 kilomètres de nos frontières. Nous nous devons d’avoir une pensée pour le courage du peuple ukrainien qui subit un dramatique hiver, le prix de sa liberté actuelle et future, sans doute également un peu de la nôtre.
Une des nombreuses conséquences de ce terrible conflit est l’explosion des prix de l’énergie qui perturbe et gage d’autant nos capacités d’action respectives et déclenchent un effet domino …
Enfin, l’histoire bégaye parfois, le COVID made in China se rappelle à notre bon souvenir et nous renvoie à des dépendances que nous commencions déjà à oublier …
Pas à dire, ce sentiment d’inquiétude en l’avenir repose sur des bases solides étayées par des faits objectifs … Où sont les perspectives ? A nous acteurs locaux de les créer dans chacun de nos territoires

Oui évidemment les habitants ont besoin de services, d’infrastructures et d’équipements publics pour vivre au quotidien, mais plus que jamais de dynamiques sociales et de solidarités de proximité, tant elles contribuent à leur épanouissement, constituent un élément clé de la cohésion de nos communes et préservent leur capacité à bâtir des perspectives partagées.
Le COVID a démontré toute l’importance des acteurs du terrain en première ligne, il est vital qu’ils puissent toujours , y compris en situation de crise, alimenter la capillarité des métabolismes urbains de nos territoires afin d’éviter que ceux ci ne dépérissent.
Les modèles XXL, sans véritables racines, désincarnés et lointains, considérés autrefois pourtant comme l’alpha et oméga de l’organisation territoriale et de la gouvernance publique ont démontré toutes leurs limites durant la crise sanitaire. « Less is more »

2023 sera placée sous le signe de la sobriété, partout en France, c’est à la fois une nécessité environnementale et budgétaire, tant les finances de beaucoup de nos collectivités sont tendues. Nos villes sont confrontées au défi de faire toujours plus avec beaucoup moins, le moment de rappeler une réalité : les habitants sont de moins en moins contribuables mais de plus en plus usagers, et nos budgets ont le plus grand mal à répondre à leurs demandes, notamment dans la situation en mode dégradée d’aujourd’hui. Encore heureux, ils sont toujours citoyens, mais jusqu’à quand ?

« À force de sacrifier l’essentiel pour l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel. » a écrit Edgar Morin, centenaire à l’esprit toujours aussi vif et clairvoyant qui a si bien cerné toute la complexité de l’époque.
Qu’il soit rassuré, aucun souci à priori, l’essentiel à retrouvé nos coordonnées et nos adresses et se rappelle à nous avec gravité …
Depuis le COVID, nos territoires se sont habitués au vent mauvais et fait leur le mot résilience qui selon le Larousse est « la capacité d’un écosystème, d’un biotope ou d’un groupe d’individus à se rétablir après une perturbation extérieure »
Question perturbations extérieures, nous avons été servis ces derniers mois ! 2022 a été non seulement perturbée mais plus que perturbatrice, et ce, de janvier à décembre.

Il nous faut plus que jamais nous adapter, qualité qui devient une seconde nature désormais, quasiment gravée dans notre ADN commun, aussi je ne doute pas de notre capacité collective à relever les prochains défis que nous réserve le futur, et en premier lieu déjà ceux de 2023

Notre rôle, surtout aujourd’hui, est d’ouvrir localement des perspectives, d’élargir le champ des possibles pour nos habitants et de nous mobiliser pour, au quotidien, améliorer le présent sans oublier pour autant de préparer l’avenir.

Là est bien l’essentiel, Là est bien l’urgence.

Bonne et heureuse année 2023 à toutes et tous.

Meilleurs vœux 2023

« À force de sacrifier l’essentiel pour l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel »
Edgar Morin … Pour 2023, que du bonheur à toutes et tous, le reste suivra … Préservons l’essentiel

Une commémoration utile

Roland Dorgeles dans son roman « Les croix de bois » du nom des croix déposées en catastrophe au-dessus des innombrables cadavres des soldats allemands ou français morts au combat sur les champs de bataille et s’étalant à perte de vue au delà des tranchées telle une ligne d’horizon, fait dire à son personnage principal : « J’trouve que c’est une victoire, parce que j’en suis sorti vivant … » …
Ces mots soulignent toute l’horreur d’un conflit qui marque littéralement la fin d’une époque et l’irruption brutale des temps modernes dans le sang, la douleur et l’horreur … Dans ce chaos, ni vainqueurs, ni vaincus mais des morts et blessés innombrables de toutes nationalités … Pour beaucoup, partir à la guerre, signifiait surtout finir à la guerre, ainsi que l’a chanté l’enchanteur Jacques Brel …

« Si par malheur ils survivaient
C’était pour partir à la guerre
C’était pour finir à la guerre
Aux ordres de quelques sabreurs
Qui exigeaient du bout des lèvres
Qu’ils aillent ouvrir au champ d’horreur
Leurs vingt ans qui n’avaient pu naître
Et ils mouraient à pleine peur
Tout miséreux oui notre bon Maître
Demandez-vous belle jeunesse
Le temps de l’ombre d’un souvenir
Le temps du souffle d’un soupir
Pourquoi ont-ils tué Jaurès? « 

C’est aussi pour cela que commémorer le 11 novembre est utile … En premier lieu pour se recueillir et honorer ces générations sacrifiées. Le poids d’une vie humaine, ce n’est déjà pas rien, mais lorsque l’on sait que la moitié des jeunes Français de 20 ans, partis fleur au fusil quatre auparavant, n’est jamais revenu … Ce sacrifice générationnel mérite considération et respect.

Oui, commémorer le 11 novembre est effectivement utile … Afin de rappeler quelle horrible tragédie fut la « Grande guerre ». Une abominable boucherie et un invraisemblable gâchis humain, historique, diplomatique et plus que tout politique … Plus de 20 millions de morts, militaires et civils sont tombés sur la planète … pour quoi, pour qui ?

Oui, commémorer le 11 novembre est utile … Tant il nous faut absolument transmettre aux nouvelles générations, toute la valeur de la paix et de l’amitié entre les pays et les peuples …

La paix est surtout un combat, ne l’oublions jamais.

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Où l’on reparle de la ligne P, coté gare …

« Il n’y a de richesses que d’hommes » Jean Bodin, médiéviste, lire femmes et hommes …

Depuis quelques semaines la rumeur d’une fermeture de la gare de Trilport persiste, y compris si elle est infondée. Le sujet mérite cependant d’être approfondi en transparence et replacé dans le contexte plus global du contrat de concession liant l’autorité organisatrice, Ile de France Mobilités, et son concessionnaire, la SNCF.

Chaque nouveau contrat d’exploitation donne inévitablement lieu à une relecture des missions et exigences attendues par l’autorité organisatrice et une attribution de moyens financiers pour les atteindre. C’est le cas pour la période 2020-2023 qui a été très grandement perturbée par le COVID et a laisse une facture considérable à la Région.
Tout renouvellement se traduit également par de nouveaux objectifs de qualité de service et d’offre ferroviaire et la mise à jour de toute une batterie d’indicateurs d’évaluation (ponctualité, respect de la desserte des gares, garantie des fréquences des trains annoncées, système de bonus/malus … ). Outre le doublement des investissements consentis par la région sur le réseau durant la période la SNCF s’est engagée a maîtriser les coûts et adapter offre de transport et services fournis en gare au contexte financier contraint.

C’est dans ce cadre contractuel qu’intervient le projet « nouvelle offre de services en gare » initié par Transilien et négocié âprement depuis quelques mois par la direction et les syndicats qui y abordent des sujets aussi chauds que la fermeture de nombreux guichets, le redéploiement des ressources humaines sur d’autres missions et la création d’équipes dites « mobiles » dont la mission est de se déplacer dans les gares d’une ligne donnée en fonction des incidents ou de l’affluence des usagers.
Autre élément à prendre en considération, l’ouverture prochaine à la concurrence qui n’est pas sans incidence sur la rationalisation des services mise en œuvre par la SNCF.

Soulignons que présence humaine en gare constitue une véritable priorité pour les élus et les usagers qui considèrent que l’humanisation fait partie intégrante de l’offre de transport, au regard de la place de choix des gares dans la chaîne des mobilités. Elles constituent des éléments structurants majeurs de nos territoires et un enjeu de sécurité évident que ce soit pour les usagers ou les infrastructures du réseau au sens le plus large.
Cet objectif nécessite, vigilance, surveillance, entretien et maintenance. Beaucoup d’entre elles sont devenues de véritables pôles multimodaux, et elles concentrent différentes problématiques : surveillance de l’infrastructure, sécurité, médiation, information, accompagnement de publics fragilisés, veille sur la maintenance et l’entretien des locaux, des quais et abords, enfin in fine fonction commerciale.

Qu’en sera t’il d’ici quelques mois pour la gare de Trilport ?
Au regard de mon implication sur les problématiques liées à la ligne P et aux mobilités en général, j’ai demandé à la SNCF et à Ile de France Mobilités des précisions sur les mesures envisagées dans le cadre du projet « d’adaptation des services en gare », compte tenu des spécificités de la gare de Trilport (pôle multimodal, rupture de charge entre deux lignes …).

Après réception du projet initial, j’ai fait valoir mes arguments sur les propositions parvenues, fait part de certaines réserves ou oppositions et émis quelques pistes de réflexion. Je me félicite du dialogue constructif initié en amont que ce soit avec l’autorité organisatrice et l’opérateur dans l’attente évidemment des arbitrages qui suivront.

Qu’en est il concrètement ?

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Dimanche 24, ne nous trompons surtout pas d’élections

«  Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres » Gramsci

Si dimanche prochain le second tour de l’élection présidentielle revêt une importance capitale, son résultat demeure toujours indécis et incertain au regard du contexte politique anxiogène que nous connaissons. Cela peut surprendre, vu la gravité des enjeux que doit relever le pays à court, moyen et long terme, mais c’est ainsi.
Aussi que les choses soient dites : ne pas voter Emmanuel Macron c’est assumer le risque de voir Marine Le Pen et ses idées arriver à l’Élysée le 24 avril au soir.

La situation politique est effectivement «perturbée », comme le soulignent certains signaux faibles du 1er tour qui devraient interpeller la classe politique, tant le pire pourrait arriver un jour et espérons que cela ne soit pas ce dimanche soir :
– Plus d’un français sur quatre ne s’est pas déplacé pour voter,. Ce record pour une présidentielle risque fort d’être battu dimanche 24 avril ;
– Près de 800 000 personnes n’ont voté pour aucun des 12 candidats en lice (bulletins nuls ou blanc), soit plus que les voix réunies par Anne Hidalgo ou Nicolas Dupont-Aignan.
– Les formations politiques comme le PS, les écologistes, le PC ou LR n’ont pas atteint les 5%, Anne Hidalgo ne totalisant que la moitié des votes de Jean Lassalle.

Ce panorama témoigne d’un profond malaise démocratique et d’un divorce latent entre les « politiques » et trop de français , l’élection présidentielle intervenant dans un contexte inédit. Nos concitoyens sortent littéralement  »rincés » et désorientés de la succession de crises inédites et systémiques qui s’est abattue sur la France et la planète ces derniers mois : sociale (gilets jaunes), sanitaires (Covid), économique et militaire (Ukraine), environnementale (rapport du GIEC) …
Autant d’événements qui ont déstabilisé un peu plus une société déjà à la peine, confrontées a des transitions douloureuses et multiples à surmonter, devant le faire sans mode d’emploi explicite, boussole, cap vers où se diriger et balises. Incertitudes exacerbant une crise identitaire et existentielle du pays qui dure et perdure tant elle ne date pas d’hier.

Nos concitoyens attendent « un récit commun à écrire et partager ». Une attente légitime qui ne semble cependant pas troubler outre mesure une classe politique engluée dans des rivalités internes d’un autre temps, prisonnière d’une bulle filtrante qui la déconnecte totalement des priorités, peurs et inquiétudes d’un pays en transition, d’un pays qui doute, qui s’interroge sur lui même et son devenir comme de sa place dans le monde.

Je reviendrais peu après sur les causes de ce désenchantement républicain, mais avant toute chose il faut souligner l’importance du scrutin du 24 avril. La question posée n’est pas de choisir entre le niveau d’un verre à moitié plein ou à moitié vide, dimanche soir, selon le résultat, le verre pourrait bien se briser, mais de rappeler simplement ce qu’est l’extrême droite et toutes les conséquences de sa victoire éventuelle au scrutin présidentiel.

La problématique de ce second tour, n’est pas, contrairement à ce que je lis ou entend, de cautionner ou non la politique de Macron et encore moins de lui signer un chèque en blanc, le 1er tour a été sur ce point instructif 😉
La question à laquelle les français doivent répondre est d’un tout autre niveau : accepter ou non l’impasse que constituerait l’extrême droite pour notre pays et l’Europe, refuser ou non de cautionner les « valeurs » qu’elle porte.
Déposer le bulletin Emmanuel Macron dans l’urne dimanche prochain, ne signifie pas donner quitus à sa politique, d’ici quelques semaines se profilent les élections législatives, chaque élection possède sa logique propre. Rappelons quelques évidences que trop semblent oublier aujourd’hui :
– Agir pour le respect des différences, des cultures, de la laïcité, trésor précieux et fragile s’il en est, c’est voter contre Marine Le Pen et pour Emmanuel Macron ;
– Refuser le populisme, la démagogie, le racisme c’est voter contre Marine Le Pen et pour Emmanuel Macron ;
– Maintenir le cadre républicain, le respect des institutions et des conditions d’un débat démocratique serein et respectueux, c’est voter contre Marine Le Pen et pour Emmanuel Macron ;
– Dire non à Poutine et Orban et oui à l’Europe comme à la planète c’est voter contre Marine Le Pen et pour Emmanuel Macron, n’en doutons pas une seconde Poutine lui vote Marine …

Voilà exprimer simplement l’enjeu du scrutin du dimanche 24 avril. Ne nous trompons ni de combat, ni d’élection, ni de bulletin, s’abstenir c’est assumer de prendre le risque de voir Marine Le Pen l’emporter dimanche soir, l’histoire nous a appris que le pire peut toujours arriver …

Penchons nous cependant sur les causes de ce qu’il faut bien appeler un désamour républicain, c’est bien là que le bas blesse …

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19 mars 2022, « il n’est pas question de livrer le monde aux assassins d’aube »

Nous avons célébré comme chaque année, le 19 mars 1962 afin d’honorer la mémoire de toutes les victimes de ce conflit, civiles ou militaires. Une guerre trop longtemps sans nom, qui a pourtant fait 30 000 morts, 70 000 blessés, plus d’un million de rapatriés (pieds noirs, harkis …), drôle de bilan pour de simples « évènements » ?
Dire qu’il a fallut attendre 2012, pour que cette guerre soit reconnue comme telle, et 2016, pour qu’un Président y assiste

Faut il souligner que cette date correspond à celle du cessez-le-feu ? Si la paix n’a pas été immédiate, c’est bien le 19 mars 1962 qu’a débuté un long et douloureux processus de sortie d’une guerre qui a divisé si longtemps notre pays. Toute polémique sur le choix du 19 mars, eu égard au sacrifice des victimes, consentis ou non, m’apparaît déplacée, voir irrespectueuse.
La guerre d’Algérie, constitue une véritable tragédie que des générations successives ont porté, une déchirure toujours béante, que ce soit, entre français, entre algériens, entre la France et l’Algérie, entre générations parfois également.
Il ne me paraît pas utile et serein de raviver ces blessures douloureuses pour des motifs aussi peu glorieux qu’une élection, 60 ans après.
« Alimenter la guerre des mémoires, c’est rester prisonnier du passé ; faire la paix des mémoires, c’est regarder vers l’avenir. » (François Hollande)

Après le temps de la guerre, vient celui de la résilience, « l’art de naviguer dans les torrents de la mémoire », puis celui du souvenir et de la réconciliation. Triste constat, nous n’en sommes toujours pas là en 2022.

Ce 19 mars 2022 qui a de fait revêtu une dimension dramatique et tragique suite à l’attaque de l’Ukraine par l’armée de Poutine dans une guerre d’une autre époque, anachronique, presque dystopique. Comment en cette journée de commémoration ne pas avoir de pensées pour nos amis ukrainiens.

Lors de la cérémonie, j’ai exprimé toute notre admiration et notre soutien au peuple ukrainien, défendant son pays avec passion, détermination et courage. J’ai témoigné de la solidarité des Trilportais aux réfugiées, qui s’est déjà exprimés, et qui s’exprimera encore plus demain.
Nous avons respecté une minute de silence en l’honneur des victimes ukrainiennes et ukrainiens de ces derniers jours.

La question que nous pose la guerre d’Algérie 60 ans après est à la fois simple et compliqué : Comment à partir des leçons du passé, comprendre et construire le présent afin de préparer un futur plus serein ?

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